Le zonage est un concept que la permaculture a emprunté au développement urbain et qu'elle a ensuite réimaginé dans le contexte d'un mode de vie durable. De nombreux professeurs de permaculture ont décrit les zones et le zonage de différentes manières, mais l'une des versions les plus courantes consiste à diviser les zones en fonction de la quantité d'utilisation et/ou du temps passé dans chacune d'entre elles. Voici un résumé tiré du cours en ligne d'introduction à la permaculture de l'université d'État de l'Oregon : Zones.

Pour en savoir plus sur les zones, consultez cette grande explication & cet article sur la zone zéro.

Il s'agit d'un article qui s'oppose au terme de zone 00.

Voyons ce que certains membres du CoLab ont à dire sur les zones de permaculture.

Aimee Fenech

Dans mes conceptions de permaculture non paysagère, j'utilise le concept de zonage sous l'angle de la proximité émotionnelle, en assimilant la proximité à la motivation d'accès, ainsi que sous l'angle de la fréquence d'utilisation, c'est-à-dire la fréquence à laquelle j'utilise un outil ou répète un comportement.

Cela m'aide à mieux comprendre les éléments de ma conception et peut également mettre en évidence les éléments qui se trouvent dans des zones plus éloignées mais qui doivent être rapprochés, ou l'inverse. Lorsque j'effectue une conception des moyens de subsistance adéquats, j'utilise l'outil de zonage pour identifier les opportunités qui me sont les plus accessibles et m'aider ainsi à dresser la carte de mon "paysage" de revenus potentiels.

Aline VaMo

Tout d'abord, je pense qu'il existe une différence entre les conceptions non paysagères (une entreprise, un projet communautaire, une sortie en famille...) et une conception pour votre, parfois appelée, Zone 00.

Dans les deux cas, je pense que l'outil de zonage offre un excellent moyen d'analyser où se trouve l'énergie et où nous pouvons la capter et la stocker le mieux possible.

Je suis d'accord avec Toby Hemenway pour dire que la zone 00 n'est pas la meilleure façon d'identifier ce que je considère comme notre "paysage intérieur", d'où la possibilité d'utiliser également les zones. J'ai écrit un article sur l'utilisation des principes dans notre paysage intérieur, en espagnol, pour Permacultura Ibera.